- fig.1 : île caractérisée -
‹«Un petit pas pour l'humanité, mais un grand pour moi, (comme pour ceux qui ont la chance de connaître ça) .»›
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Histoires
d'îles ... |
"On
ne sait pas ce qu'on y gagne. Mais on sait ce qu'on y perd." |
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Sur l'île, la "croissance" industrielle a fait
que l'eau potable vient à manquer. Il faudrait creuser un puit
de 35m, de plus en plus profond. |
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Logique ultra-libérale (n'ayant ratifié aucun accord,
nul part) : alors on va importer des containers d'eau, venus à
grand frais d'ailleurs, (et s'endetter, "temporairement" dit-on). Mais on va saboter le puit pour que la concurrence ne puisse s'en emparer. On va en faire un bassin de sédimentation pour avoir de l'eau douce (mais non potable). Tôt ou tard on privatisera le fret, et les actionnaires financeront "la guerre de l'eau" qu'il faut aller conquérir ... (Il faudra financer aussi la "contre-propagande" à l'encontre des îles dites "rouges" alentour ... où l'on peut trouver des armes, soit dit en passant, moins chères que celles que l'on fabrique). |
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Logique communiste (real-politique stalinienne) : idem. Mais
on va étatiser le port et rationner l'eau. Et puis, au lieu de
bétonner le puit, on va en faire une fosse septique et un garage
à sous-marin usagé. La maffia s'occupera du fret (échanges de bons procédés avec l'île voisine, concurrente mais néolibérale : donc sans restriction d'ordre éthique). |
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- Eco-logique (qui a dit "ecologiste" ?) durable : arrêter de rester dans les bureaux à faire des calculs en tout genre, et partir à la pêche (on est sur une île, souvenons nous en) comme les anciens, et comme les ancêtres des anciens ... Bien
sûr il s'agit de pêcher rien que pour les besoins du village
grosso modo pour une journée : parce que c'est qu'on y tient
à notre poisson (et aux autres produits de la mer)! |
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Renouer avec la Nature, avec soi-même donc (mise en veille de la pulsion d'autodestruction), histoire de profiter du temps qu'il restera avant que l'eau de la lointaine banquise, fondue par le fait de la négligence des précédents cités, ne vienne submerger cette île (comme toutes les autres, sans exception) ... le Grand Portnawak : NB : 2000 kilomètres carrés ! (c'est ce qui manquait dans la banquise rien que pendant l'été 2007) Pendant ce temps des connards russes sont aller planter un drapeau au fond de l'eau, pour signifier que ce sont les premiers à vouloir exploiter cet endroit (en cas de découverte de pétrole, en particulier ... Histoire de prendre une option sur les prochains rejets de CO2 !) Pensant ce temps des connards de l'Ouest préparent des contrats pour avoir une exclusivité dans l'exploitation des canaux marins ouverts dans l'ancien territoire des ours et des pingouins ... Que vont-ils faire quand leur canal sera de l'eau déssinée dans l'eau de ce qui aura fondu depuis autour ? |
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Quant au nazisme : même s'il n'avait pas spolié brutalement une frange de la population de ses biens, de sa liberté, et de sa vie dans la foulée, (mais tjrs dans une optique exclusivement matérialiste : la vie résumée à sa plus simple expression corporelle) il a fait pire : il a brouillé la certitude d'être humanisé ... Il a perverti la civilisation. Il l'a purgée de ses Idéaux. Il a pollué la foi, dans un absurde bras de fer contre le divin : ultime provocation (suicidaire) du petit être arrogant qui réclame, aujourd'hui encore, des preuves. Qui exige une réponse, qui ne viendra jamais (surtout sur ce ton) par définition !
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Censure généralisée, c'est la profusion (sans profondeur : rien que des chiffres) qui noit le poisson ... "Trop d'infos, tuent l'info - Trop d'idéologie, tue l'idéologie" La différence fondamentale entre le marxisme et le capitalisme, c'est que ce dernier ne dispose pas de "penseurs" fondateurs, ni de doux rêveurs créatifs (ce sont Marx et Hegel qui inventèrent le mot "capitalisme"). Et pour cause : le néolibéralisme n'est pas une idéologie, ni même un système : ce serait plutôt un "rhizome", comme diraient Deleuze et Guattari ... ... |
=> Le Che "a péri par là où il avait
péché" (d'où peut être le semblant
de compréhension, qui s'ajoute à la compassion fondamentale,
dans son regard au moment du reboot ...)
Il fut instrumentalisé une partie de sa vie. N'oublions pas que c'était
une époque, de recherche expérimentale (planétaire),
de confusion extrême (provoquée), où certains prêchaient
explicitement et empiriquement "la violence [populaire] contre la violence
[institutionnelle]". Si ça n'avait pas été lui (exactions
dont les détails restent à expliciter, et à recouper,
pour ceux qui en sont friands : le pavé ci-dessous fait bcp dans la
digression, notamment sur l'épisode d'Alger et au sujet des trahisons
de Castro et des paysans ...) ça aurait été un autre
au même poste ... Le bourreau est tjrs remplaçable, (et anonyme,
normalement).
Comme les fabriquants et les vendeurs de mines antipersonnelles : de bons
pères de famille, quoi !
Mais le fait que le renégat ait tout plaqué ("redemption"
? "sacrifice humain" ? ... etc.) lui, le riche ministre, le compañero
de la 1ère heure, le medecin aussi, qui a refusé de rester subalterne
dans la pratique, s'extrudant de l'asservissement à quelque idéologie,
au bout du chemin (de croix), cela fait, quoi qu'on en dise, qu'il ait resté,
un symbole de cette époque dans l'inconscient collectif. Loin de l'oubli
que d'aucuns ont voulu imposer (bêtement) par la force. La mémoire
ne se commande pas. (Ce n'est pas en 2007 qu'on va changer la donne).
=> Une sacrée icône (si ne n'est pas une icône
sacrée) à égalité, concrètement,
mecaniquement, avec Marilyn Monroe - c'est indubitable).
cf.Che Guevara par Andy
Warhol (1962) Symbole de quoi ?
De Rêve ...
- fig.2 : île flottante -
Agir
en protégeant les symboles universels
("les plus belles
photos du Che sont celles à sa mort" c'est Debray qui l'a dit. J'ai
vu, il a raison.)
et en faisant l'inventaire de ce qui nous manque depuis le nazisme. (Il était
temps).