NOTES en corrélations :


Pierre Messmer a travaillé sur le problème de la décolonisation (qui est une forme d'émancipation moins cruciale que contre les dictatures) :

Il a supprimé les 5ème bureaux qui étaient pris en main par des "revolutionaires" qui voulaient appliquer les méthodes d'indochine (Tentative avant que le supplice vietmin {NB: fascisme = homme instrumentalisé} ne devienne la torture tricolore. Par la suite, les généraux sud-américains prétendirent détenir leurs techniques des français Etc. : l'horreur de la violence trouve toujours un responsable dans le passé, un émissaire chronologique*.

* De là, la nécessité absolue de la non-violence : casser le cycle infernal ! Absoudre, dissoudre, résoudre.

Il requisitionne et incorpore des juristes pour encadrer la décolonisation qui a foiré à cause de la sousestimation des extrêmismes par le pouvoir.

Lacunes (à mes yeux) : Il n'a pas songer à envoyer des traducteurs en masse, et à organiser des débats sur le Coran ...

Pire que la propagande : à noter que l'essentiel de l'activité du FLN avant l'indépendance, surtout au début des troubles (et pour cause !) était d'obliger {NB: fascisme = ne pas laisser de choix} les paysans à s'engager, par la terreur.
Attitude bien différente de celle du Che sur le terrain.

On affirme à qui veut l‘entendre que le régime Castriste est dictatorial, mais il faut se souvenir que le fiasco du débarquement américain dans la Baie des Cochons est en grande partie du au fait que l‘opération tablait sur un soulévement conséquent de la population, qui n'arriva pas ...

Par contre si la guerilla a réussi à Cuba et au Nicaragua, alors qu'elle avait échoué parfois ailleurs, et que le Che ne parvint jamais à "l'exporter" convenablement : c'est que là justement le peuple était exacerbé, à force de subir les outrances du dictateur.

TRISTE SORT

Comme quoi on ne peut acheter la tranquilité (ou c'est trop cher payé) :

Le massacre des harkis au moment du départ des français pour la métropole est du à 2 paramètres dont un qui est l'argent (encore un, de ses effets mortifères !)
Car les soldats étaient invités soit à rester dans l'armée française (et à" s'expatrier" avec leur famille), soit -grave erreure- on leur proposait un pécule pour rester.
La plupart choisirent de s'acheter une maison et un bout de terrain pour redevenir les paysans qu'ils étaient, "en mieux" ...
Et le pire arriva : plus que jamais excité par la convoitise, le FLN exigea qu'on lui donne l'argent, et de là, massacra les "traîtres" ...

(Comme le nazisme n'oublia jamais de prendre les possessions du peuple qu'il était en train d'exterminer, comme par hasard).


Le vrai démon ce n'est pas le directivisme, ou la trahison, c'est la cupidité !


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LE RIRE OU LE PATHOS ?

En admettant que les morts en travail forcé, que les exécutions sommaires à Cuba, soient plus pitoyables que les morts de faim du Tiers-Monde ... Mais établir une hierarchie de l'horreur... j'ai du mal.
Car ce genre de statistiques pathologiques trahit une froideur redoutable, et un aveuglement complet sur l'actualité du terrien de base. La comptabilité ne connaît-elle donc pas de limite ?
(Je ne parlerais même pas de la carence névrotique en visées d'avenir : le seul souci restant l'observation de LA croissance dont on consulte le bulletin météo en récitant le mantra "vous-m'en direz-des-nouvelles !").


Charles Chaplin avait fait de son cinéma un outil de lutte contre la déshumanisation des esprits (instrumentalisation à des idéologies, ou à la machine) avant que de s'en prendre au fascisme.
Car premièrement il savait que la lutte frontale était à son désavantage (même si Le Dictateur fut tourné simultanément à la déklaration de guerre, et si Hitler a vu personnellement 2 fois, ce film interdit dans presque toute l'Europe et l'Amérique du Sud). Quand je dis "un outil", je pense à "une arme" : le rire. Charly pensait réelement que son art pouvait changer le cours de l'Histoire (et en tout cas, il redonna de la gnac aux ennemis du fascisme !).

Il faut dire que Roosevelt lui-même encouragea le réalisateur/comédien à poursuivre son travail lorsque des doutes pointèrent sur le bien-fondé d'une telle farce alors qu'on en apprenait davantage sur les horreurs en Europe ...

Et deuxièmement, il était un humaniste convaincu, et savait pertinemment que le meilleur moyen de lutter contre le fascisme était d'occuper le terrain à sa place plutôt que de faire la morale ... D'ailleurs un discours d'Hitler annonce la riposte et la volonté de faire du cinema de propagande allemand.
A Hollywood beaucoup pensaient que c'était de l'argent gaspillé que de traiter de ce sujet ... Il disaient que, le temps que le film soit diffusé, on aurait oublié cet Hitler, si caricatural par lui-même ...

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PERISCOPE : RELATIVISONS dans un PANORAMIQUE à 360°

* Ce ne fut pas un tueur anonyme, comme l'agent des Services Spéciaux omniprésents dans les conflits modernes (cf. Le scandale sous-marin du Koursk, par exemple, qui faillit provoquer une n_ième guerre mondiale lorsque les américains s'interposèrent à la vente de matériel performant aux chinois envisagée par les russes durant une démonstration nautique ...) ou comme le mercenaire payé à la journée (quelle idéalisme que d'avoir une patrie à temps partiel !)

Ou comme celui qui fabrique ou qui vend des mines antipersonnelles encore aujourd'hui, ou qui est actionnaire de ce négoce (l'actionneur étant la victime elle-même) : "un bon père de faimille", quoi !
... Ou comme le pollueur, dont les méfaits pathologiques ne sont perceptibles que bien plus tard ... (NB: aucune réglementation ne régit l'atome sur ce globe, dès lors qu'il s'agit de sous-marins, à ce jour). Sans parler des industriels qui ne sont pas légalement polleurs pendant un long moment (piralène, amiante, DDT etc. n'en parlons pas).

Exemple de problème de communication, couvert par l'anonymat : Un logiciel en anglais causa dans un hôpital de systématiques sur irradiations des patients français pendant des années ...

Également préoccupant : le nombre incroyable (d'autant plus qu'il est globalement inconnu) de pneumopathies fatales dans ce même pays. Les cas isolés ne provoquent des investigations sanitaires (sur les legionneloses, la dioxine etc.) que s'ils sont supérieurs à dix simultanément. Tous les troubles dus à la pollution sont largement sous-estimés comparativement aux "méfaits du tabac" ou autres substances mobilisant des investissements à leur encontre sans commune mesure.

La violence de l'anonyme peut être aussi dans le brouillage de l'identité, voulue par des tiers : on n'aura jamais assez de vigilence sceptique à l'égard des personnes qui ont fait (A.D.N à la clef, pour jauger les parentés ?) du critère de race un paramètre politique, alars que l'on sait pertinement que les races dans le genre humain n'existent pas (a-t-on déjà vu un paramètre si important, qui sauterait une ou plusieurs génération(s) ?!)

Nous n'avons pas UNE identité, mais un foisonnemnt impermanent anime notre évolution personnelle, loin de l'affiction corporatiste, ou de la sinistrose communautaire ...

 

Comme disait J. Genet "Qu'est-ce que c'est qu'un nègre, et d'abord, c'est de quelle couleur ?"

On se pose la même question sur les portoricains ... ou les irlandais de L.A.

 

 

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CHE bizness

"Souvenirs de Vacances Rêvés"(une courte nouvelle du Pr Fox)